Interview Isabelle Revol – 35 ans chez Samat
Entrée le 20 août 1985, cela fait aujourd’hui 35 ans qu’Isabelle Revol vit l’aventure Samat. Correspondante RH, elle nous raconte son parcours et ses meilleurs souvenirs.
Après 35 ans chez Samat, que pensez-vous de toutes ces années passées parmi nous ?
J’ai l’impression que c’était hier. J’ai vu arriver des conducteurs qui avaient 20 ans, c’était leur premier job, tout comme moi. Nous voir vieillir ensemble ça fait bizarre. Le temps passe mais comme nos repaires évoluent en même temps que nous, on ne s’en rend pas compte. 35 ans vite passés, très riches émotionnellement et professionnellement. Très formateurs aussi.
Vous avez dû observer une réelle évolution au niveau de votre poste et de l’agence Samat Rhône-Alpes, pouvez-vous nous raconter ?
On n’était pas très nombreux ici à Seyssuel : il y avait le pôle de direction et nous. On devait être entre 15 et 20. Je n’ai pas vu passer ces 35 années parce que j’ai changé de poste, j’ai changé de directeur, d’environnement …
J’ai grandi ici, professionnellement et individuellement. Je suis arrivée j’étais une gamine sans expérience. Je n’avais jamais travaillé avant, je sortais d’un BTS. J’ai commencé par faire du standard, je faisais les consommations de gazole avec une petite machine à calculer. On n’avait pas les outils d’aujourd’hui, donc je recommençais les calculs 20 fois, 30 fois… Puis j’ai tenu le secrétariat de M. Meylan. Au fur et à mesure, j’ai touché à presque tous les postes administratifs jusqu’à avoir mon poste actuel : Correspondante RH.
Quels sont vos meilleurs souvenirs chez Samat ?
Ce sont les salons, des souvenirs durs physiquement parce qu’on dormait peu. Pour être opérationnels le lundi, on montait le dimanche pour installer le stand. À 22 ans, aller à Paris pour des salons c’était super mais également stressant : réception de clients auxquels j’envoyais des courriers commerciaux toute l’année. C’étaient des moments importants pour l’entreprise
C’était des bons moments, on partageait des choses différentes du quotidien.
Y a-t-il des événements qui vous ont marqués durant ces 35 années ?
Oui, il y a eu des décès, des accidents de la vie, des choses qui sont plus difficiles à vivre mais qui font partie de l’aventure. C’est dur, parce que je les connais tous. Les conducteurs pour moi c’est pas juste des matricules. Je connais le nom des 300 personnes ici (Samat Rhône-Alpes) et je pense que c’est comme ça que ça doit être. Ce sont des souvenirs forts.
Comment décririez-vous votre parcours chez Samat ?
35 ans formateurs en passant un peu par tous les postes administratifs pour aujourd’hui avoir une sérénité dans le travail. Je suis « bleu », bleu Samat. Je suis fière de montrer que je travaille chez Samat, je suis fière de parler des choses que fait l’entreprise.
Un mot ?
Je suis nostalgique parce que je vois partir beaucoup de gens qui sont arrivés en même temps que moi. Quand certains s’en vont, c’est un petit bout de mon histoire Samat qui s’en va. Je me sens encore jeune et pourtant je suis la doyenne parmi les embauchés Samat. Ça fait bizarre !
J’espère que les années qui me restent jusqu’à la retraite seront aussi riches que celles déjà vécues !